Retour sur l'Assemblée Générale 2017

06/05/2017

La taxe foncière

des ports de Clohars supprimée

L'association des pêcheurs plaisanciers a tenu son assemblée générale, avec Marc Cornil, président, devant 70 personnes* et le maire.

Le nombre d'adhérents est en constante augmentation depuis 2014. L'année écoulée, les effectifs ont progressé de 19 %. Toutefois, le président a souligné qu'il ne pouvait se satisfaire du fait que seulement un plaisancier sur quatre adhère à l'APPPCC (Association des pêcheurs plaisanciers de Clohars-Carnoët). Un appel a été lancé aux plaisanciers doëlanais pour qu'ils s'inspirent de ceux du Pouldu où le taux d'adhésion est bien plus important.

Vingt-trois permis bateau ont été délivrés en 2017 par l'association. Les lauréats ont reçu leur attestation des mains du formateur depuis trente-quatre ans, Philippe Tanguy.

En devenant propriétaire du bateau école, l'association vient de renforcer son pôle formation. Il est rappelé qu'outre les cotisations, cette activité procure une indépendance financière à l'association qui ne sollicite jamais de subvention. Jean-Bernard Toulemonde prendra la relève dès la rentrée prochaine.

Tarifs stabilisés

Les tarifs des mouillages restent stables. La mairie a sans doute pris en compte la colère suscitée par les hausses brutales subies en 2015 à Doëlan. À cet égard, le président Cornil martèle que ce n'est pas dans les ports cloharsiens que l'on trouvera des nantis et des privilégiés. Un fossé s'est malheureusement creusé entre les tarifs pratiqués à Moëlan, d'une part, et ceux imposés à Clohars, d'autre part. Dans ces conditions, nul ne s'étonnera de la disparition des listes d'attente pour les mouillages dans les ports de la commune.

Exit la taxe foncière

Une bonne nouvelle : le tribunal administratif de Rennes a annulé la taxe foncière de certains ports, dont ceux de Clohars-Carnoët. Le remboursement des sommes indûment versées a eu un effet bénéfique sur les équilibres budgétaires. Le président informe que l'APPPCC, non avertie du recours de la commune contre le versement de la taxe foncière, s'était rapprochée du délégué à la mer et au littoral à Quimper pour solliciter des éclaircissements en matière de fiscalité portuaire.

L'APPPCC a été entendue par la mairie dans le domaine de la gestion du personnel portuaire. Cette évolution permettra de concilier qualité des services et modération de la masse salariale.

Pour des raisons techniques, la mise en service de l'aire de carénage à Doëlan a été reportée à 2018.

Le maire rappelle que les budgets portuaires doivent être équilibrés et dégager des marges pour investir. La mise en place de fonds de concours par Quimperlé communauté est un point très positif qui facilitera l'entretien des ouvrages portuaires.

De cette intervention, l'assemblée retient que deux dossiers ont évolué dans le sens souhaité par l'APPPCC : l'entretien de la cale « Cayenne » et l'avis favorable à une initiative de l'association visant à obtenir le maintien de la présence de bateaux dans l'anse de Porsac'h.

Un autre dossier, dont l'association avait demandé l'ouverture, a été évoqué par le maire : le curage d'entretien du port de Doëlan dont la réalisation n'interviendra que dans plusieurs années. Il s'agit d'un dossier vital pour l'avenir de la pêche doëlanaise, comme l'avait souligné le président Cornil en 2014.

À la fin de son intervention, le maire a annoncé la création d'une école de voile, laquelle fonctionnera en « régie municipale », dans l'entité du Pouldu-Plaisance (lire par ailleurs). Cette école, destinée à encourager les jeunes à la pratique des sports nautiques, bénéficiera d'une subvention de la commune pour pouvoir commencer à fonctionner dès la prochaine saison estivale.

Sauvetage en mer

Le président Cornil a précisé que le sauvetage en mer a été déclaré grande cause nationale en 2017. Après un exposé de Gilles Toullec de la SNSM sur la sécurité en mer illustré par quelques exemples d'accidents ou d'incidents récents, un chèque de 1 000 € a été remis aux deux représentants de la SNSM : Gilles Toullec et Rémy Berthou.

* En réalité : 100 personnes.