Un nouveau bateau rapide pour la SNSM

Il était nécessaire d'avoir un semi-rigide rapide pour intervenir dans l'estuaire de la Laïta. Le poste de la SNSM vient d'en recevoir un tout neuf.

Depuis près de deux ans, les canotiers utilisaient un canot pneumatique au port du Bas-Pouldu pour la couverture de la barre de la Laïta et de la zone des 300 m de la côte. L'actualité a malheureusement démontré la nécessité de cette embarcation.

C'est sous un grand soleil que le directeur technique national, Jean-Pierre Guemerie, est venu hier livrer une unité toute neuve aux canotiers du poste de la SNSM de Doëlan pour remplacer le vieux canot.

Système AIS

Le nouveau semi-rigide, un Zeppelin de 6 mètres 10 est un monstre de technologie et de puissance. La nouvelle embarcation porte le numéro SNS666. Un bateau très léger avec un moteur de 115 chevaux sur une embase de 150 lui permettant un rendement exceptionnel de rapidité avec le répondant d'un moteur deux temps, pour un poids total de 950 kg.

Un bateau entièrement pensé par les canotiers de plusieurs bases SNSM en collaboration avec le constructeur et les équipementiers. C'est la 14e embarcation de ce type mise à l'eau en 4 ans. Outre son matériel réglementaire, il est équipé d'une centralisation électronique avec GPS et contrôle des paramètres moteurs sur le même écran mais surtout, le système AIS, une révolution !

Ce système permet au Centre régional des opérations de surveillance et de sauvetage (Cross) ainsi qu'à d'autres unités de visualiser directement sur la carte informatique la position du bateau en temps réel, de localiser les bateaux en détresses et les moyens de sauvetage engagés.

Une nécessité à l'embouchure de la Laïta

L'unité seule sans son armement de sauvetage a coûté 46 000 €. Une somme payée pour 25 % par le département, 25 % par la région et 50 % par la station de Doëlan, grâce aux dons et la générosité de la population.

« C'était absolument nécessaire sur la Laïta. Il nous fallait un moyen rapide et performant, adapté au sauvetage et à la prise en charge de victimes, quelles que soient les traumatologies. L'ancien canot pneumatique va connaître une nouvelle vie à Loctudy, en banc de test, pour voir si une telle unité y est nécessaire aussi », confie Marcel Brinquin, le président de la station Doëlanaise.